ici on joue tout simplement Venez jouer et créer vos jeux, et POURQUOI PAS DISCUTER DE TOUT ET DE RIEN, |
| | LITTERATURE, POESIES, | |
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+4lolote1508091 cry baby O-H de Warenghien Admin 8 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 13 Fév - 15:26 | |
| L'arc-en-ciel De sa cage de nuages et de pluie Un bel oiseau s'est évadé pour se poser sur les doigts du soleil Bleu indigo violet Vert jaune orangé rouge Plus un enfant ne bouge Le bel oiseau a déployé Ses plumes sur le ciel Robert BESSE |
| | | EDITH246 Membre d'Honneur
Messages : 4354 Date d'inscription : 21/12/2012 Age : 73 Localisation : à 500 mettre d'ici
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 13 Fév - 15:50 | |
| LE SOLEIL BRILLE! Le soleil brille toujours Si on regarde bien on verra, même dans la journée la plus sombre... Un petit rayon de soleil... Qui guide nos pas... On peut le trouver... Dans un sourire amical... ou dans un simple "Bonjour" Chaleureux. Si on regarde bien, on le verra... Presque partout sur son chemin. Il suffit de découvrir des moyens, souvent très simples, de laisser le soleil percer, Le bonheur est comme le soleil: Il arrive parfois de derrière les nuages, Mais n'empêche qu'il est... Toujours présent quand même! ( auteur anonyme ) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Jeu 14 Fév - 11:33 | |
| LE JARDIN
Des milliers et des milliers d'années Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d'éternité Où tu m'as embrassé Où je t'ai embrassée Un matin dans la lumière de l'hiver Au parc Montsouris à Paris A Paris Sur la terre La terre qui est un astre. Jacques Prévert |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 27 Fév - 5:43 | |
| Victor HUGO (1802-1885)
Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
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| | | EDITH246 Membre d'Honneur
Messages : 4354 Date d'inscription : 21/12/2012 Age : 73 Localisation : à 500 mettre d'ici
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 27 Fév - 9:57 | |
| L'unique oublie Ai-je vraiment réalisé d'avoir tout perdu, Je semble oublier de vous avoir tant connu. Pourquoi aucune larmes ne coulent sur mes joues ? Pourtant je vous vous aime et vous aimerez toujours.
Je suis triste, la nuit, que vous ne veniez plus ; Tellement triste, de vous savoir si loin de nous. Mais la tristesse ne provoque pas les larmes, Les larmes ne prouvent rien que de la tristesse.
Et moi, je suis là, évoquant tout nos souvenirs, Nos peines, nos ennuis, nos regrets et nos folies, Oubliant tout ces pleurs qui nous ont fait si mal Et j'en conclus quelque chose de très banal
C'est que...
Dans la vie, on ne peut, on ne peut qu'oublier Oublier seulement, oublier de pleurer
( auteur anonyme )
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 27 Fév - 12:19 | |
| ô ma mémoire la poésie, ma nécessité C'était, comme si le ciel avait embrassé la terre, comme si dans la clarté des fleurs elle ne pouvait rêver que de lui. L'air s'étendait sur les champs, les blés ondoyaient gracieusement, les forêts bruissaient doucement, la nuit était claire d'étoiles. Et mon âme étendait largement ses ailes volait au dessus des campagnes calmes comme si elle revenait chez elle. Stéphane HESSEL |
| | | EDITH246 Membre d'Honneur
Messages : 4354 Date d'inscription : 21/12/2012 Age : 73 Localisation : à 500 mettre d'ici
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 27 Fév - 13:12 | |
| -TOI... Que je rêve de prendre dans mes bras Depuis si longtemps déjà Ce soir, je te fais un cadeau Pour la première fois Je laisse tomber les virgules et les mots Et je te rejoints dans ton monde à toi Je ferme tendrement les yeux Et de tout mon coeur je fais le voeu Qu'un jour dans l'au-delà Peut-être tu me reconnaîtras
( auteur anonyme ) Th
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Lun 4 Mar - 13:51 | |
| Les oiseaux déguisés
Tous ceux qui parlent des merveilles Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille Toujours à des plaintes pareilles Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile A-t-il jamais peint ce qu'il voit Ce qu'il voit son histoire voile Et ses ténèbres sont étoiles Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose Ce sont des oiseaux déguisés Son regard embellit les choses Et les gens prennent pour des roses La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère Ce que je fus je l'ai quitté Et les teintes d'aimer changèrent Comme roussit dans les fougères Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne Comme le cri du vitrier De rue en rue et je chantonne Un air dont lentement s'étonne Celui qui ne sait plus prier
Louis Aragon |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Lun 11 Mar - 7:00 | |
| LA JOLIE ROUSSE Me voici devant tous un homme plein de sens Connaissant la vie et de la mort ce qu'un vivant peut connaître Ayant éprouvé les douleurs et les joies de l'amour Ayant su quelquefois imposer ses idées Connaissant plusieurs langages Ayant pas mal voyagé Ayant vu la guerre dans l'Artillerie et l'Infanterie Blessé à la tête trépané sous le chloroforme Ayant perdu ses meilleurs amis dans l'effroyable lutte Je sais d'ancien et de nouveau autant qu'un homme seul pourrait des deux savoir Et sans m'inquiéter aujourd'hui de cette guerre Entre nous et pour nous mes amis Je juge cette longue querelle de la tradition et de l'invention De l'Ordre de l'Aventure Vous dont la bouche est faite à l'image de celle de Dieu Bouche qui est l'ordre même Soyez indulgents quand vous nous comparez A ceux qui furent la perfection de l'ordre Nous qui quêtons partout l'aventure Nous ne sommes pas vos ennemis Nous voulons nous donner de vastes et d'étranges domaines Où le mystère en fleurs s'offre à qui veut le cueillir Il y a là des feux nouveaux des couleurs jamais vues Mille phantasmes impondérables Auxquels il faut donner de la réalité
Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait Il y a aussi le temps qu'on peut chasser ou faire revenir Pitié pour nous qui combattons toujours aux frontières De l'illimité et de l'avenir Pitié pour nos erreurs pitié pour nos péchés Voici que vient l'été la saison violente Et ma jeunesse est morte ainsi que le printemps O Soleil c'est le temps de la raison ardente Et j'attends Pour la suivre toujours la forme noble et douce Qu'elle prend afin que je l'aime seulement Elle vient et m'attire ainsi qu'un fer l'aimant Elle a l'aspect charmant D'une adorable rousse Ses cheveux sont d'or on dirait Un bel éclair qui durerait Ou ces flammes qui se pavanent Dans les roses-thé qui se fanent Mais riez de moi Hommes de partout surtout gens d'ici Car il y a tant de choses que je n'ose vous dire Tant de choses que vous ne me laisseriez pas dire Ayez pitié de moi
Guillaume Apollinaire
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mar 12 Mar - 0:01 | |
| "Alea jacta est": Le sort en est jeté, Conclut César quand la peste Fit refluer son armée...
(quatrain loufoque inventé ce soir par Thiti!) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mar 12 Mar - 9:11 | |
| COMBATS INTIMES
Seras-tu de l'amour l'éternelle pâture ? A quoi te sert la volonté, Si ce n'est point, ô cœur, pour vaincre ta torture, Et dans la paix enfin, plus fort que la nature, T'asseoir sur le désir dompté,
Ainsi qu'un bestiaire, après la lutte, règne Sur son tigre qui s'est rendu, Et s'assied sur la bête, et, de son poing qui saigne La courbant jusqu'à terre, exige qu'elle craigne Alors même qu'elle a mordu ?
Et comme ce dompteur, seul au fond de la cage, Ne cherche qu'en soi son appui, Car nul dans ce péril avec lui ne s'engage, Et nul ne sait parler le tacite langage Que le monstre parle avec lui,
Ainsi, dans les combats que le désir te livre, Ne compte sur personne, ô cœur ! N'attends pas, sous la dent, qu'un autre te délivre ! Tu luttes quelque part où nul ne peut te suivre, Toujours seul, victime ou vainqueur.
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mar 12 Mar - 15:14 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 13 Mar - 7:35 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 13 Mar - 8:17 | |
| J'aime beaucoup de poème, merci Telle. |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Ven 15 Mar - 8:08 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Edith admire les fleurs Sam 16 Mar - 15:05 | |
| A l'aube de ce jour D électe toi de tes rêves, M ais c'est bientôt le printemps, I mprégne toi de ces images colorées de R ouge, blanche, bleue encrées dans vos souvenirs E t comme sont belles, ferme les yeux, R espire, ton imaginaire fait le reste..
L es parfums voluptueux te reviennes, E t doucement, t'enveloppe l'esprit. S agement, patiemment, attends...
F leurs merveilleuses, jaunes, roses, L égèrement aromatisent l'air ambiant. E t c'est pour toi Edith, délicieuse amie, qui, U nique, me remémore tout ce merveilleux et R avissant décor champêtre. S ouris, tu sera ma première jonquille. **poètamateur
Dernière édition par poetamateur le Dim 17 Mar - 7:54, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Dim 17 Mar - 7:09 | |
| Invocation à Vénus Mère des fils d’Énée, ô délices des Dieux, Délices des mortels, sous les astres des cieux, Vénus, tu peuples tout : l'onde où court le navire, Le sol fécond : par toi tout être qui respire Germe, se dresse, et voit le soleil lumineux ! Tu parais... A l'aspect de ton front radieux Disparaissent les vents et les sombres nuages : L’océan te sourit ; fertile en beaux ouvrages, La Terre étend les fleurs suaves sous tes pieds ; Le jour brille plus pur sous les cieux azurés ! Dès qu'Avril reparaît, et, qu'enflé de jeunesse, Prêt à porter à tous une douce tendresse, Le souffle du zéphyr a forcé sa prison, Le peuple aérien annonce ta saison : L'oiseau charmé subit ton pouvoir, ô Déesse ; Le sauvage troupeau bondit dans l'herbe épaisse, Et fend l'onde à la nage, et tout être vivant, À ta grâce enchaîné, brûle en te poursuivant ! C'est toi qui, par les mers, les torrents, les montagnes, Les bois peuplés de nids et les vertes campagnes, Versant au cœur de tous l'amour cher et puissant, Les portes d'âge en âge à propager leur sang ! Le monde ne connaît, Vénus, que ton empire ! Rien ne pourrait sans toi se lever vers le jour : Nul n'inspire sans toi, ni ne ressent d'amour ! À ton divin concours dans mon œuvre j'aspire ...
A. Rimbaud
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 20 Mar - 18:42 | |
| - TELLE a écrit:
Invocation à Vénus Mère des fils d’Énée, ô délices des Dieux, Délices des mortels, sous les astres des cieux, Vénus, tu peuples tout : l'onde où court le navire, Le sol fécond : par toi tout être qui respire Germe, se dresse, et voit le soleil lumineux ! Tu parais... A l'aspect de ton front radieux Disparaissent les vents et les sombres nuages : L’océan te sourit ; fertile en beaux ouvrages, La Terre étend les fleurs suaves sous tes pieds ; Le jour brille plus pur sous les cieux azurés ! Dès qu'Avril reparaît, et, qu'enflé de jeunesse, Prêt à porter à tous une douce tendresse, Le souffle du zéphyr a forcé sa prison, Le peuple aérien annonce ta saison : L'oiseau charmé subit ton pouvoir, ô Déesse ; Le sauvage troupeau bondit dans l'herbe épaisse, Et fend l'onde à la nage, et tout être vivant, À ta grâce enchaîné, brûle en te poursuivant ! C'est toi qui, par les mers, les torrents, les montagnes, Les bois peuplés de nids et les vertes campagnes, Versant au cœur de tous l'amour cher et puissant, Les portes d'âge en âge à propager leur sang ! Le monde ne connaît, Vénus, que ton empire ! Rien ne pourrait sans toi se lever vers le jour : Nul n'inspire sans toi, ni ne ressent d'amour ! À ton divin concours dans mon œuvre j'aspire ...
A. Rimbaud
MERCI, TELLE pour ce magnifique poème d'un de nos plus grands écrivains, poème que j'avais appris au lycée, mais oublié jusqu'à lundi où je l'ai découvert et à ce jour où ai eu plaisir à le relire. Encore et encore. Mille mercis |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 20 Mar - 21:42 | |
| B onjour, maman, grosses bises en ce jour de fête, O n ne peut pas oublier ce parent dont N otre chair est sienne. N aitre de ce ventre, je me remémore; E n quelques instants, les larmes me montent aux yeux.
F ragile, tu parais. toujours joyeuse même quand tu es E n souffrance, douleurs pour toi, douleurs pour nous, T ant de nuits blanche se sont gravées sur ton visage. E t tes beaux cheveux blonds ont passés.
M ême si un jour tu quittes la vie A u-delà de ma douleur rien n’est fini M on étoile tu seras et brillera à l’infini A nge du ciel, tu veilleras sur ma vie N e pas pleurer, pas si facile... Maman Chérie. **poètamateur |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Mer 20 Mar - 22:35 | |
| B arbons les féministes en refaisant vrai fête O ubliée volontairement ou hypocritement aux géniteurs N on seulement éducateurs N i reconnus et tellement peu maintenant que défaite E nfants-rois pas assez repris et parfois dans le bons sens corrigés F essée morale ou physique pères fouettés et non fouettards E n plein désarroi dans société matrimoniale plus voir leurs moutards T rop désespérés montent sur des grues géantes à Nantes E t menacent leurs propres vies pour leurs droits d'amour et d'entente P auvres hommes méritant tout autant leurs enfants A cause non seulement de leur don de sperme P pour cause aussi d'amour paternel à offrir sans terme.. A ugurons que les bonnes volontés l'emporteront enfin!!!
(cette ballade acrostiche est dédiée non seulement aux 97% et des brouettes de pères lésés mais aussi à tous les GRANDS-PERES aussi privés) |
| | | EDITH246 Membre d'Honneur
Messages : 4354 Date d'inscription : 21/12/2012 Age : 73 Localisation : à 500 mettre d'ici
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Jeu 21 Mar - 11:05 | |
| LETTRE A MES PARENTS
Votre douceur m’extasie de jour en jours Et je ne pourrais me passer de votre amour Qui me fait vivre tel un moteur puissant Car vous m’avez offert un peu de votre sang Vous m’avez donné la vie et l’amour Et je m’en souviendrais toujours. Vous me donné la force d’aller jusqu’au bout Et votre volonté m’aide à effacer tous Mes faux espoirs, mes doutes, mes remords Et chaque jour je vous aime encore plus fort Votre force vous a fait tout accepter Et le mal que je vous ai fait J’en éprouve encore des regrets Mais sans un mot vous m’avez pardonné Je vous oublierais jamais Et je vous aimerais jusqu’à la fin de l’éternité.
( Auteur anonyme )
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Jeu 21 Mar - 11:26 | |
| très émouvant.................... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Ven 22 Mar - 1:02 | |
| un pti tour chez Ferré...Léo..à écouter en entier,magnifique ode Tu peux vetir ta muse ou la laisser à poil l important est ce que ton ventre lui injecte...
Le ver est libre enfin et la rime en congé on va pouvoir poétiser le prolétaire...
poètes,vos papiers!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: LITTERATURE, POESIES, Ven 22 Mar - 7:49 | |
| suite...
Ses seins oblitérés par ton verbe arlequin Gonfleront goulûment la voile aux devantures Solidement gainée ta lyrique putain Tu pourras la sortir dans la Littérature
....
je suis un fan de Mr Férré.
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