Sans vouloir faire de mauvais esprit, car ai baigné longtemps dans le sport d'assez haut niveau, d'abord, étant jeune comme compétiteur (athlé et basket), puis comme éducateur. A notre époque, vraiment, hormis (déjà) dans le cyclisme, peu de cas de dopage (dans le vignoble nantais, quelques uns d'entre nous passaient parfois à la cave, mais après les rencontres, en général, pour déguster un petit muscadet qui vous raidissait les jambes et vous donnait des crampes tout le dimanche afin d'échapper ...à la messe! (je plaisante!) étaient à déplorer. Nous marcchions vraiment à l'eau claire (encore qu'on nous a même interdit (e n'était pas recommandé alors en "diététique" de... boire (surtout éviter pendant la compét'!!!) ou manger avant et pendant des aliments à sucres rapides ou lents. En plus, on se fatiguait auparavant en venant le plus souvent en vélo ou, pour les mieux lotis en solex! Aujourd'hui, il n'y a même pas que pour le "drapeau-peau", la collection de médailles nationales pour L'Elysée et la course effrénée aux records que cela se passe, mais aussi, dans certaines disciplines plus "confidentielles" comme le "body building" où -même des sportifs amateurs- prennent des produits dopants ou bourrés d'hormones de synthèses pour exhiber de beaux biscotos et de succulentes tablettes de chocolat!!! Beurk...
L'affaire Armstrong, enfin résolue (il aura fallu presque 14 ans, et je me souviens que durant ce laps de temps jusqu'à encore pas si longtemps, mon entourage professionnel ou amical me reprochait des prises de position "trop radicales" vis-à-vis du milliardaire Texan qui trichait effrontément et mentait avec un aplomb superbe très cow-boy US. Même les instances de l'Union Cycliste internationale, je l'ai entendu hier soir sur F 3, auraient caché certains résultats troublants pour des raisons tout bonnement de (c'était juste après l'affaire Festina en 98...qui avait défrayé la chronique...) revalorisation du sport cycliste (sans doute aussi au passage de l'image du Tour de France et des autres : Giro et Vuelta) mais aussi des...sponsors!!! l'argent n'a pas d'odeur de poches de sang transfusées... hélas! Comment s'expliquer avant Pékin, les exploîts éphémères de femmes et d'hommes dans des disciplines sportives où ils n'avaient jamais excellé, voire m^me pas montré le bout du nez avant! Que dire aussi de l'émergence soudaine de nos nageurs qui sortent des médailles de l'eau à n'en plus finir alors qu'il fallait pratiquement remonter auparavant à Michel Rousseau et Kiki Caron pour retrouver trace...de vrais exploits dans les bassins!!!
Suspicions que les méthodes d'entraînements dites "commando" (camps et regroupements divers en France comme à l'étranger), leur progression technique plus les efforts portés sur la préparation physique spécifique d'un individu ne lèvent pas complètement. Il y a tant en jeu, du prestige d'un pays aux masses d'argents brassées par les fédérations comme les sponsors et les médias (droits TV notamment) qu'il est à craindre que le voeu pieu de moraliser et nettoyer le sport s'efface à jamais de "in corpore sano" esprit sain cher au baron Pierre de Coubertin. Autre monde, comme pour tout ce qui est spectacle = place au show d'abord sous les projecteurs et les caméras!!!