LITTERATURE, POESIES,

LES SOUVENIRS
Les souvenirs s’en vont
O mon ami pourquoi !!
Les souvenirs reviennent
O mon ami pourquoi !!
Les souvenirs font mal
O mon ami pourquoi !!
Les souvenirs me brisent
O mon ami pourquoi !!
Je me souviens et pleure
O mon ami pourquoi !!
On meurt d’un souvenir
O mon ami pourquoi
Arthur RIMBAUD (1854-1891)

Mer 2 Jan - 9:2

Le temps...

Un rêve fou
Une image un peu floue...
S'estompe le souvenir
Qui n'a plus d'avenir!
Et passent les saisons...
Le vent emporte à l'horizon
Les feuilles de l'automne...
Le froid de l'hiver donne
A notre cœur meurtri
D'un feu de cheminée,
l'envie...
Reviendra le printemps,
Reviendront les serments
Qui font battre les cœurs
Et croire au bonheur!
Temps passé, temps présent!
Ainsi passent les ans....

Mer 9 Jan - 23:50

Escargot de nuit

Je ne suis pas le "cagouillard" du brouillard
Ni l'escargot de Vincent Baguian
Qui s'écrase tout le temps
Et rampe avec son crédit sur le dos, trop nullard
Je ne suis pas non plus un petit gris
Qui fume en cachette la nuit
Je n'ai pas d'oeufs bourguignons
Et me reproduis tout seul, tout mignon!
Moi je suis l'escargot de nuit
Qui prend encore plus son temps
Profite bien mieux de la vie
Et qu'on n'attrape pas avec un seau, lui!
alien

Thiti44 a écrit:

Margot a écrit:

Bizarre...il me semblait avoir posté une poésie de ma composition? elle est passée où????

J'ai eu le même problème, chère Edith avec un gentil escargot qui doucement vers nous (et sans coquilles!!!!) poétisait. Il s'en est allé je ne sais où sanss avoir le temps de nous faire un bisou?

j'adore !!
Encore !!

TEXTE ECRIT PAR D'ARTAGNAN :

Mer 2 Jan - 12:34


Des Mots qui guérissent nos Maux,pleins de charme car pleins d'Espoir
d'autant plus nous abordons une nouvelle année que nous souhaitons
meilleure que les précédentes sur tous les plans.



Messages: 110
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Age: 42
Localisation: Tunis

TEXTE ÉCRIT PAR MARGOT :

Jeu 3 Jan - 18:59

Le soir

J'aime ce doux moment
Quand le soir je t'attends!
Je prépare les couverts,
Deux assiettes, deux verres,
Dans un vase une fleur,
Ambiance de douceur,
Lumière tamisée,
Musique romancée...
Tout me semble parfait!
Est-ce un peu démodé?
Qu'importe, si nous aimons
Oser la tentation,
Inviter le désir
Pour trouver du plaisir
Dans nos repas du soir,
Porteurs de tant d'espoirs...


Messages: 72
Date d'inscription: 01/01/2013

ECRIT PAR Guipure :

Mer 16 Jan - 12:18

Merci à tous !
ça me donnerait presque l'envie de m'y remettre mais il y a longtemps que j'ai rangé ma plume dans son encrier..
J'ai plaisir à vous lire..

Messages: 81
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Age: 48
Localisation: Charente-Maritime

Admin a écrit:

TEXTE ÉCRIT PAR :
Mer 16 Jan - 13:04

La vie n'est peut être pas toujours le " grand bal "que nous espérions,
mais puisque que nous y sommes invités,
prenons donc le temps de " bien danser "...



Messages: 350
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Age: 62
Localisation: à 500 mettre d'ici

Celui d'Ettore Scola est magnifique, la chanson de Bernard Lavilliers pacifique et entraînante, celle de Polnareff, on ne s'en Laze pas! :afro:

La danse sous toutes ses formes ne peut être exclue du cours de toute noble éducation : danser avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit être aussi capable de danser avec la plume? (NIETZSCHE)

Mon ombre est pareille au fou de la reine.
Quand de son siège elle se lève tout d'un coup,
Contre le mur vient se dresser le fou
Qui heurte le plafond de sa stupide tête.

Cela doit faire mal, d'une façon certaine
Dans un univers à deux dimensions. Peut-
Etre le fou sent-il à ma cour quelque gêne
Et il préfèrerait autre rôle dans mon jeu.

Et lorsque à la fenêtre la reine se penche,
Lui, le fou, au dehors saute volontiers.
Ainsi chaque action se partage et se tranche
Mais cela n'est jamais moitié, moitié.

Le voilà le goujat, qui dérobe les gestes,
La passion, l'impudent, le voilà, déloyal
Qui de tout mon pouvoir à la fin me déleste
- Ma couronne, mon sceptre et mon manteau royal.

Au mouvement des bras, je serai, oh, légère,
Oh, légère au penchant de la tête inclinée,
Oh roi, quand à la gare du chemin de fer
L'heure de nos adieux, mon roi, aura sonné.

O roi, c'est le fou, à ce moment-là,
Sur les rails, O roi, qui se couchera.

(Wislawa Szymborska, Prix Nobel de Littérature 1996)

Le balai

C'est un humble balai de chiendent, trop dur
Pour une chambre ou pour la peinture d'un mur.
L'usage en est navrant et ne veut pas qu'on rie.
Racine prise à quelque ancienne prairie
Son crin inerte inerte sèche : et son manche a blanchi.
Tel un bois d'île à la canicule rougi.
La cordelette semble une tresse gelée.
J'aime de cet objet la saveur désolée
Et j'en voudrais laver tes larges bords de lait,
Ô Lune où l'esprit de nos soeurs mortes se plaît.

(F.C.) "Album zutiste d'Arthur Rimbaud

VIE - Texte de Charles Chaplin
J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables
et
oublier des personnes inoubliables.

J'ai agi par impulsion,
j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables,
mais j'ai déçu des gens aussi.

J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger

J'ai ri quand il ne fallait pas

Je me suis fait des amis éternels

J'ai aimé et l'ai été en retour,
mais j'ai aussi été repoussé

J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer

J'ai crié et sauté de tant de joies,
j'ai vécu d'amour
et fait des promesses éternelles,
mais je me suis brisé le coeur,
tant de fois !

J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos

J'ai téléphoné juste pour entendre une voix,
je suis déjà tombé amoureux d'un sourire

J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et...

...J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)...
Mais j'ai survécu !

Et je vis encore !
Et la vie, je ne m’en passe pas ...
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !!!

Ce qui est vraiment bon,
c'est de se battre avec persuasion,
embrasser la vie et vivre avec passion,
perdre avec classe et vaincre en osant,
parce que le monde appartient à celui qui ose
et
LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP
pour être insignifiante !

Dis-moi, ma simple et ma tranquille amie,
Dis combien l'absence, même d'un jour,
attriste et attise l'amour
Et le réveille en ses brûlures endormies?

Emile Verhaeren - Les heures - Les heures claires.

a la naissance,comme à nous toutes
on la somma de choisir entre
une plastique et un cerveau
folle et croyant arriver
dans un espace de libertés
avant meme d avoir sa tete,las
elle l a choisie bien remplie

vous dire sa deconvenue lors
des années passantes quand
elle realisa que dans ce monde
l intelligence aurait ete de prendre
l autre choix bien sur je vous jure
que la prochaine fois direct et sans regrets
ce sera mon requiem à moi

tonstyle a écrit:

a la naissance,comme à nous toutes
on la somma de choisir entre
une plastique et un cerveau
folle et croyant arriver
dans un espace de libertés
avant meme d avoir sa tete,las
elle l a choisie bien remplie

vous dire sa deconvenue lors
des années passantes quand
elle realisa que dans ce monde
l intelligence aurait ete de prendre
l autre choix bien sur je vous jure
que la prochaine fois direct et sans regrets
ce sera mon requiem à moi

Auprès de ma blonde qu'il fait bon avoir et savoir, mais le monde actuel aime t-il l'érudition ou de l'argent l'atractif pouvoir?

Le premier qui, ayant enclos un terrain,
s'avisa de dire :
- Ceci est à moi
et trouva des gens assez simples pour le croire, fur le vrai fondateur de la société civile.
Que de crimes, que de guerres, de meurtres, que de misère et d'horreurs n'eût point épargné au genre humain
Celui qui arrachant les pieux et comblant le fossé, eût crié à es semblables? :
- Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous ouvriez que les fruits sont à tous et que la terre n'est à personne!
Jean-Jacques Rousseau

MAINTENANT JE SAIS par Jean GABIN

Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais : je sais, je sais, je sais, je sais

C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes dix-huit ans
J'ai dit : je sais, ça y est, cette fois, je sais

Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
J'regarde la Terre où j'ai quand même fait les cent pas
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !

Vers vingt-cinq ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout l'tour !

Mais heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :

Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau
J'peux pas mieux dire : il fait très beau !

C'est encore ce qui m'étonne dans la vie
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !

Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire "je sais"
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j'savais

Il y a soixante coups qui ont sonné à l'horloge
J'suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge :

Maintenant je sais, je sais qu'on n'sait jamais !

La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On n'sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le sais !

merci à toi Loulou pour ce joli message d espoir!!!bienvenue

La terre est bleue

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.

Paul Eluard, L’amour la poésie, 1929

Thiti44 a écrit:

Le premier qui, ayant enclos un terrain,
s'avisa de dire :
- Ceci est à moi
et trouva des gens assez simples pour le croire, fur le vrai fondateur de la société civile.
Que de crimes, que de guerres, de meurtres, que de misère et d'horreurs n'eût point épargné au genre humain
Celui qui arrachant les pieux et comblant le fossé, eût crié à es semblables? :
- Gardez-vous d'écouter cet imposteur; vous ouvriez que les fruits sont à tous et que la terre n'est à personne!
Jean-Jacques Rousseau

Merci tonstyle.

Ce n'est pas si terrible, Yvan, ce qui t'attend.
Je suis passé par là moi aussi, et tu reviendras....
Si bien et transformé, comme un adulte/bébé renaissant,
Qu'à ton retour prochain chacun tu remercieras

- Merci pour lui mon AMI !!!

Mon grand bébé renaîtra plus beau et plus fort, comme le dit l'adage selon Nietzsche :

"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"

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Thiti44 a écrit:

Ce n'est pas si terrible, Yvan, ce qui t'attend.
Je suis passé par là moi aussi, et tu reviendras....
Si bien et transformé, comme un adulte/bébé renaissant,
Qu'à ton retour prochain chacun tu remercieras